Piéger au Québec

La pratique du piégeage est encadrée par des règles dans un souci de saine gestion et de mise en valeur de la faune. La réglementation est en vigueur du 1er juillet 2022 au 30 juin 2024.

À savoir avant de piéger

Le piégeage est l’action de capturer un animal à fourrure à l’aide de pièges, de tenter d’en faire la capture ou le fait d’installer un piège. 

En tout, 20 espèces peuvent être piégées, y compris l’ours noir.

Pour piéger au Québec, vous devez obtenir un certificat du piégeur et suivre une formation qui vous permet de vous familiariser avec les animaux à fourrure ainsi qu’avec les différentes techniques de piégeage. Ce certificat vous permet ensuite d’acheter un permis de piégeage.

Vous pouvez piéger sur les unités de gestion des animaux à fourrure (UGAF) et sur différents territoires tout en respectant les conditions qui s’appliquent pour chacun d’entre eux.

Vous pouvez obtenir un bail de droits exclusifs de piégeage. Il vous permet d’avoir l’exclusivité sur un terrain pour piéger à la condition de récolter un minimum de fourrures annuellement.

Vous devez utiliser un piège autorisé, voire certifié, selon le type d’animal à fourrure. Vous respecterez ainsi les bonnes pratiques liées au bien-être de l’espèce.

Les règles pour le piégeage sont valides pour les personnes qui résident au Québec, c’est-à-dire celles qui y habitent durant au moins 183 jours au cours de l’année précédant les activités de piégeage ou précédant la demande d’obtention d’un certificat du piégeur. Des conditions s’appliquent pour les gens qui ne demeurent pas au Québec.

Vous pouvez partager votre permis avec votre conjoint, un étudiant ou un jeune. Des conditions particulières s’appliquent.

Avis général

Le piégeage du carcajou, de l’ours blanc et du renard gris est interdit. Le lièvre est, quant à lui, une espèce chassée qui nécessite un permis pour le petit gibier ou de colletage.

Droit de piéger et partage du territoire

Le territoire public est accessible à tous, que ce soit pour les piégeurs ou tout autre amateur de plein air. Vous ne pouvez pas vous approprier une terre publique.

Le partage du territoire par les utilisateurs doit se faire dans un esprit de cohabitation harmonieuse entre les usagers.

Vous ne pouvez pas nuire volontairement à une personne qui piège légalement et qui a accédé de façon légitime au territoire où elle se trouve. Cela peut inclure :

  • incommoder ou effaroucher un animal par une présence humaine, animale ou autre, par un bruit ou une odeur;
  • rendre inefficace un appât, un leurre ou un engin destiné à piéger un animal.

Toute entrave peut être dénoncée.

Pour piéger sur un terrain privé, vous devez en faire la demande au propriétaire afin d’obtenir la permission d’accéder à son site.

Dans un souci de respect, vous devez porter une attention particulière à l’endroit où vous installez vos pièges pour qu’ils soient sécuritaires pour les humains.

Respect de l’environnement

Les habitats fauniques sont essentiels pour la survie des espèces. Certains sont protégés par une loi. Toute activité susceptible de modifier un élément biologique, physique ou chimique propre à l’habitat d’un animal ou du poisson est interdite sans autorisation.

Pour protéger l’environnement, vous devez éviter de :

  • déverser de l’huile, de l’essence ou tout autre déchet ou substance toxique en tout lieu, mais particulièrement dans un marais, un marécage, une plaine inondable et un cours d’eau;
  • circuler à gué avec un véhicule motorisé dans des plans d’eau ou le long d’une rive ou d’un littoral;
  • construire un barrage sur un plan d’eau qui, en plus d’empêcher la libre circulation du poisson, peut modifier un habitat;
  • prélever ou de déposer du sable, des roches ou du gravier dans le fond d’un plan d’eau.

Si vous êtes témoin de tels actes, rapportez-les en communiquant avec SOS Braconnage – Urgence faune sauvage.

Assurez-vous de ne pas circuler en véhicule motorisé (à l’exception de la motoneige) :

  • sur une dune, une plage et les cordons littoraux;
  • dans les marais ou marécages situés sur les battures du fleuve Saint-Laurent en aval du pont Laviolette, de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent, de la baie des Chaleurs et des îles qui y sont situées;
  • dans les tourbières des terres du domaine de l’État, au sud du fleuve Saint-Laurent, de l’estuaire et du golfe du Saint-Laurent.

Renseignements sur la réglementation

Dernière mise à jour : 19 décembre 2023

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